Je crois que je l’ai tuée

Joanna emménage avec sa famille dans un quartier de Dublin. Elle découvre rapidement que la maison a été le lieu d’un drame : une petite fille a disparu lors d’une partie de cache-cache et n’a jamais été retrouvée.

Joanna réalise très vite qu’elle connaît le visage de la petite disparue et qu’elle sait ce qu’il s’est passé. Ce déménagement va-t-il la mener à sa perte après toutes ces années?

Elle va décider de creuser auprès des voisins sur ce qu’il s’est passé il y a trente ans.

Fidèle à son écriture et à ses précédents livres, l’auteure va tisser une toile opaque et angoissante autour de ses personnages. Au fur et à mesure de l’histoire, les secrets se révèlent et nul ne ressort totalement innocent de tout cela. Mais pour Joanna, cette plongée dans le passé revêt beaucoup plus d’importance et risque de réduire en miettes le mensonge sur lequel elle a construit sa vie.

En voulant déterrer la vérité, ne risque-t-elle pas de tout perdre? Mais ne pas savoir la mine aussi. Il lui faudra donc aller jusqu’au bout de cette histoire et en affronter les conséquences.

Dans toutes ses intrigues, l’auteure nous plonge au cœur d’un drame familial, et sait comment nous intégrer à l’histoire, via la maman et toute la palette d’émotions vécues. Chaque livre me noue les tripes, chaque histoire m’angoisse jusqu’à la résolution finale.

J’ai adoré me plonger dans cette histoire et frémir avec Joanna tout au long de ces révélations. Une auteure qui sait jouer avec nos émotions !