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Les bonnes nouvelles sont rares

Bruno Gillet

Les presses du midi


Merci à l’auteur pour sa confiance.


Cela faisait quelques temps que je n’avait pas replongé dans un recueil de nouvelles. Je trouve cela distrayant entre deux romans, le temps de s’évader sur de courtes histoires. Mais l’exercice est périlleux et pas toujours à la hauteur de mes attentes!


La première nouvelle nous met dans le ton. Décalée, une touche d’humour (mais de l’humour noir) et une belle dynamique. Ça donne envie de se plonger dans ce recueil pour en découvrir plus!


Un petit exemple pris au hasard, un début de nouvelle qui m’a bien fait rire.

« Il y a trois mois sur Leboncoin, j'ai acheté un cercueil. L'annonce était ambigüe : "À vendre cercueil en chêne, 2m x 1m, tout confort, pour raison personnelle." Je me suis demandé comment la vie pouvait vous mener à ce genre d'extrémité : décès reporté pour erreur médicale, meurtre raté, suicide remis, belle-mère immortelle, erreur sur la texture du bois, passion soudaine pour la crémation ? »


L’auteur nous offre des tranches de vie, des réflexions, des remises en question d’hommes. C’est souvent lié à leur sexualité, celle de leur compagne ou leurs questionnements concernant leur virilité. À croire que les hommes ne pensent qu’à ça!

J’ai bien aimé certaines nouvelles dans lesquelles l’auteur excelle dans l’humour noir, j’ai été plus dubitative sur certaines dans lesquelles j’ai eu du mal à y trouver un sens.

Mais dans l’ensemble je trouve ce recueil de nouvelles plutôt réussi, alternant nouvelles très courtes et textes un peu plus long, les sujets plus réfléchis et les plus simples…

L’auteur se débrouille bien dans cet exercice de la nouvelle, nous offrant des histoires cohérentes avec un développement et une fin bien marquée (c’est souvent ce point là qui me manque dans les nouvelles, un fin cohérente et bien emmenée).



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