Les disparus de Libreville

Au Gabon, Sylvie travaille au sein de la police judiciaire. A ses côtés nous découvrons ce pays et cette société, la culture traditionnelle africaine mêlée à celle de l’occident, l’héritage ancestral mais aussi colonial, la modernité face au poids de la tradition. Un mélange que doit prendre en compte la policière pour espérer résoudre les crimes auxquels elle est confrontée.

Et de la motivation il va lui en  falloir face aux crimes récents. D’abords une jeune adolescente violée et tuée dans la maison où elle travaillait, puis le corps d’une fillette encore plus jeune sauvagement mutilé à la machette et son petit frère dont on n’a aucune trace.

Cette enquête s’annonce dure car elle touche des enfants, et ces crimes qui semblent liés à des pratiques rituelles.

Mais elle va aussi mettre en danger la relation de Sylvie avec un attaché culturel Français aux nombreux secrets.

Un début d’intrigue qui donne envie d’en savoir plus.

J’ai toujours apprécié ces intrigues qui se déroulent en Afrique et nous offre des histoires teintées de mysticisme, de pratiques occultes, de sorciers et sorcières. Ces thèmes, indissociables de la culture africaine et des racines de ce continent, apportent un vrai plus par rapport aux lectures habituelles.

Sylvie va devoir accepter cette partie mystique pour pouvoir résoudre l’affaire en cours. Pour autant cette histoire reste une enquête policière. L’auteur a su subtilement mêler les deux pour nous tenir en haleine tout au long du livre.

Je me suis régalée avec cette lecture et cette plongée au Gabon.