L’innocence assassinée saison 3

Nous attaquons la troisième saison de cette saga torturée et sanglante. Au fil des récits, la perversité est allée crescendo et on a du mal à imaginer que l’auteur puisse aller encore plus loin.

Mais le mal engendre le mal, et l’histoire ne pourra avoir de point final tant que tout n’aura pas été résolu. Il y aura des morts, mais quel camp l’emportera.

Si vous attaquez cette série, mieux vaut commencer par le début de cette histoire et la saison 1 pour mieux suivre les fils tortueux imaginés par l’auteur.

Dans cet opus, on nous annonce directement dans le titre que la peur va changer de camp, mais n’espérez pas pour autant un style plus sobre ou reposant ! Joseph va se découvrir une aide aussi violente qu’inattendue, mais c’est peut-être la seule solution pour mettre un point final à cette histoire.

Autre nouveauté, l’incursion du fantastique avec le jeune Théo et les dons hérités de sa mère qui donneront un sérieux avantage à son père et son nouvel allié.

Nous voilà engagés dans une course poursuite haletante et intense avec au milieu de tout cela un petit garçon source de toutes les attentions et les convoitises.

Cette dernière saison est tout aussi sanglante que les précédentes mais moins dure à lire. La violence se retourne contre ceux qui l’ont semée, et ce et tout de même moins violent que des crimes sexuels sur des enfants et des femmes.

Et finalement un fil entre toutes ces histoires, la violence et les perversion sont-elles héréditaires ? Génétique où environ familial, qui a le dessus sur notre vie future?