Échos

Laure mène une vie paisible et heureuse auprès de son mari et de leur fils Alexandre adopté à l’âge de cinq ans aux Philippines, dans le chalet alpin hérité de sa famille.

Lorsqu’une jeune femme disparaît non loin de leur lieu d’habitation, l’événement impacte fortement Laure. Son passé, sa jeunesse, l’adoption de son fils remontent à la surface tout d’un coup. Nous découvrons petit à petit le passé de Laure, ses révoltes, ses excès, bien loin de la femme sage et rangée qu’elle est aujourd’hui.

Quel est le lien entre l’adolescence tumultueuse de Laure et la disparition de Gabrielle aujourd’hui ? C’est le point de départ de cette intrigue qui nous tient en haleine et que l’on cherche à découvrir.

Autour de Laure, le mystère s’épaissit et on commence à scruter tout le monde à la loupe. Une aura malaisante qui se met petit à petit en place.

Les souvenirs du passé et la culpabilité minent Laure. Elle voit des signes partout, des condamnations de ses fautes passées au moindre sourire ou ricanement autour d’elle.

Une grande partie du roman est construite autour de la vision et des ressentis de Laure. Cette construction accentue le malaise autour de ce personnage que l’on plaint ou déteste tour à tour au fur et à mesure que nous avançons dans la lecture. Plus on la découvre et plus on s’interroge sur cette femme, ses choix et ses réactions.

Un roman qui sait maintenir son suspense jusqu’au bout. Si on commence à pressentir certaines choses, on est finalement bien loin de tout ce que nous réserve ce roman.