Pierrick Guillon
Édition de Chataigneraie
Merci aux éditions de la Chataigneraie pour ce nouveau service presse.
Alors que nous sommes à nouveau en confinement (bien que plus léger cette fois-ci), j’ai découvert les écrits et réflexions sur la période de début d’année. Comment du jour au lendemain nous nous sommes retrouvés chez nous, comment l’avons nous vécu, qu’en est-il ressorti ?
L’auteur, psychologue et psychosociologue, nous livre ses observations et analyses, de façon brève mais toujours argumentée, sur différents aspects du confinement de ce début d’année 2020. Le tout accompagné de petits dessins.
Un recueil rapide et facile à lire, comme un journal composé de pensées diverses.
L’auteur nous livre ses réflexions autour de différents thèmes tels que l’alcool, le contrôle, la distance, les interdits, les infos, la solitude...
Parfois analytique, parfois drôle, certaines scènes de vie nous rappellerons ce que nous avons nous-mêmes vécus.
Je n’ai pas forcément adhéré à toutes les idées ou analyses de ce livre pour être parfaitement honnête. Mais d’autres thématiques par contre m’ont plus intéressées ou interpellées. Dans tout les cas c’est toujours intéressant de faire un bilan de cette période, de relativiser ou de s’étonner de ce que nous avons vécu et de la façon dont cela s’est passé. Cette période nous a révélé des choses sur nous mêmes, les autres, notre rapport au temps, aux autres, à notre travail et à notre famille.
Quelques exemples de thèmes développés :
L’alcool: si l’on met de côté l’aspect « maladif » de l’alcool, celui-ci a plutôt une dimension sociale et festive. Qu’en est-il quand les relations sociales n’existent plus et que les apéros virtuels ont remplacé les rencontres et les échanges ?
Les applaudissements chaque soir ont rythmé nos soirées pour célébrer et soutenir une profession au bord de la rupture. Une belle idée mais pour autant les soignants ne cessaient de leur côté de répéter que pour les aider il fallait surtout rester chez soi et tout faire pour enrayer l’épidémie. Souvenons-nous aussi que pendant la même période certains soignants se sont vus signifier par leurs voisins qu’il serait préférable qu’ils déménagent ailleurs. Sauvez nos vies oui, mais pas ici!
La cohabitation h24 des familles! Vaste sujet de discussion! Nous avons dû apprendre à vivre avec notre cellule familiale, conjoint et enfants. Certes le temps des vacances nous connaissions déjà cela, mais là pas de distractions, pas d’échappatoire et en plus il fallait jouer à la maîtresse. Pas évident de réorganiser une vie à 2,3,4... du jour au lendemain. Habituellement il nous manque toujours du temps pour faire ce que l’on aimerait, là on en avait trop et on ne savait pas quoi en faire.
Pour retrouver ce livre, c’est par ici https://www.editions-chataigneraie.com/product/2-20-en-quarantaine/