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Chambres d’écho

Photo du rédacteur: auroreaupaysdeslivresauroreaupaysdeslivres

Elena Miller est lieutenant de police et elle enquête sur une série de meurtres visant des prostituées. Déjà cinq crimes et pas l’ombre d’un indice. Parallèlement un magnat de l’industrie vient déclarer la disparition de sa fille. La disparition d’une riche et belle héritière, voilà un sujet bien plus vendeur pour les médias que des prostituées assassinées.

Elena garde en elle le séquelles d’une jeunesse passée sous le joug de sa mère Cora. Elle tente de laisser derrière elle ses démons grâce à sa conjointe Emma, profileuse, et leur fils Rafael.

Leur vie professionnelle et personnelle se croisent et se mélangent souvent dans cette intrigue.


Une enquête longue et éreintante pour les enquêtrices qui peinent à trouver celui qui se cache derrière toute cette histoire. Au milieu de ces incels, quel est celui qui manipule les autres et n’hésite pas à mettre en pratique sa haine des femmes?

J’ai eu du flair sur ce coup là et j’ai aisément deviné qui tirait les ficelles de ces meurtres. Cela ne gâche pas le suspense car il reste à découvrir le pourquoi et le comment de tout cela.


Une histoire résolument féminine où la majorité des rôles sont tenus par des femmes. Les hommes de cette histoire sont accessoires ou cantonnés à un rôle violent envers les femmes. C’est tout de même un peu réducteur. J’aurais aimé un peu plus de mesure et moins de caricatures dans la répartition des rôles.

Cependant l’intrigue s’appuie sur un profil que je ne connaissais pas, les incels. Un type de profil plutôt inquiétant et qui a déjà fait parler de lui dans la réalité.

Au milieu de la galerie de portraits féminins de cette histoire, un personnage en particulier a retenu mon attention, celui d’Octavia. Elle représente pour moi ce combat féministe qui transpire tout au long du livre, le droit des femmes à vivre pour elles, selon elles, comme elles le souhaitent. S’affranchir du regard des hommes, des normes patriarcales et de ce que l’on attend d’une femme.

Tel le slogan de Barbie « Tu peux être tout ce que tu veux », Octavia ne souhaite rien de plus que pouvoir être ce qu’elle veut, sans contrainte liée à son sexe ou à son joli minois que l’on voudrait cartonner à certains rôles.



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