Nous entrons dans ce roman par deux histoires totalement opposées.
D’un côté nous côtoyons Brunon et Ghislain face à un complot mené contre une jeune bergère encore inconnue et qui pourrait aider les Français à mettre hors de France les Anglais. Ils vont apprendre qu’un complot se montre contre cette Jeanne et décident de le déjouer.
De l’autre, nous nous retrouvons de nos jours, six siècles plus tard, dans une enquête de police qui va mettre les enquêteurs face à des énigmes historiques. Un passionné d’histoire et d’archéologie qui a récemment découvert de vieux documents est assassiné. Derrière ce crime se cache bien des mystères.
Un fil historique qui relie deux périodes, même si on ignore encore ce qui se cache derrière.
Mêlant histoire de France, mythe, franc-maçonnerie, l’intrigue nous propose de nous pencher sur le personnage de Jeanne d’Arc. Peut-être le personnage féminin le plus connu de l’histoire de France, cheffe de guerre et symbole de l’église catholique, son histoire a été largement adaptée ou utilisée par les uns et les autres.
Cette intrigue a pour originalité de mêler le roman historique à une enquête bien ancrée dans le monde actuel. Mais ne vous attendez pas à une énigme à la Da Vinci Code. L’auteur retrace le mythe de Jeanne d’Arc qui est un fil conducteur entre les deux périodes, mais ne cherche pas à développer des théories ésotériques ou autres.
L’auteur passe d’une histoire à l’autre, d’une époque à l’autre, adoptant le style et le parler des époques. Ainsi le vieux français et les expressions désuètes émaillent le récit historique, quand la plume redevient plus moderne et habituelle pour l’enquête de nos jours. Cela permet vraiment de différencier les deux temporalités et de mieux s’en imprégner.
Par contre on a parfois l’impression de lire deux livres totalement différents et on perd en intensité dans la lecture. Je trouve que c’est surtout la partie enquête policière qui en pâtit avec un manque de tension dans cette partie.
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