Julia revient dans le village de son enfance accompagnée par son jeune fils, loup-garou comme elle. Elle y retrouve sa tante qui l’a élevée mais aussi les souvenirs de sa mère et sa sœur jumelle décédées toutes les deux.
Julia n’est pas revenue par nostalgie mais pour se venger et faire en sorte que la mort de sa sœur ne reste pas impunie. La femme-louve va devoir faire très attention car les loups sont pourchassés et la particularité de sa famille doit rester secrète aux yeux des humains.
Une histoire qui mêle histoire de vengeance, enquête mais aussi fantastique, mythologie, le tout sur fond de conscience écologique.
Le personnage de Julia fait corps à la fois avec sa partie humaine et sa partie louve. Mais elle se sent plus proche de l’animal en elle, l’humanité ne respectant rien ni personne. Elle ne peut que constater au quotidien la bêtise humaine, la méchanceté, les outrages aux autres et à la nature. Et pourtant c’est le loup que l’on nomme créature du diable et qui est pourchassé et exterminé dans de nombreuses régions du monde!
Le personnage de Julia est assez ambivalent et on ne cesse de se questionner sur ses motivations et surtout sur les moyens utilisés pour atteindre ses objectifs.
Elle m’a parfois un peu perdue et j’ai eu du mal à m’attacher à ce personnage qui porte pourtant en elle des valeurs fortes.
L’écologie, le respect de la nature, le droit des animaux sont des thèmes fortement développés dans le livre. Face à une humanité qui se développe et impose sa supériorité partout, l’auteure rappelle l’importance de la préservation de la nature, qu’elle soit végétale, animale ou minérale. Nous sommes un tout, interdépendants les uns des autres, ayant tous les mêmes droits de vie sur cette terre.
Certaines civilisations vivaient en harmonie avec la nature, bien loin des modes de vie actuels. Un retour en arrière est-il possible?
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