Les couleurs d’Elisabeth

Fidèle à ses livres précédents, l’auteure continue de nous raconter la vie de femmes qui ont marqué l’histoire mais dont le nom est parfois tombé dans l’oubli.

Cette fois-ci nous découvrons Elisabeth Vigée-Lebrun, une peintre du  VIII ème siècle qui réalisa à cette époque de nombreux portraits.

Elle a talent, la volonté mais aussi le malheur de vivre à une époque où la femme ne dispose pas de ses biens.

Une artiste dont le talent lui ouvrira toutes les portes jusqu’à être conviée à réaliser le portrait de la reine de France, Marie-Antoinette à tout juste vingt-trois ans.

Mais les troubles de la révolution française vont obliger la peintre, devenue portraitiste officielle de la famille royale, à quitter le pays pour sa propre sécurité.

Son parcours à travers l’Europe va nous faire partir à la rencontre de nombreux artistes et de souverains et nobles de tout le continent. La renommée de la peintre ne cesse de grandir, et les demandes affluent où qu’elle aille.

L’auteure maîtrise à la perfection l’art de nous transporter aux côtés de ces femmes modernes et indépendantes qui ont su défier le modèle patriarcal pour s’imposer dans leurs domaines respectifs. Mais tout cela ne s’est pas fait simplement! Et bien malheureusement malgré le succès et la reconnaissance obtenue, leur nom est tombé dans l’oubli quand leurs homologues masculins ont réussi à rester dans les mémoires.

Mais l’auteure est aussi une romancière talentueuse dont la plume nous transporte aisément dans les temps éloignés. Loin du livre d’histoire, ce livre nous offre une aventure riche et vivante que nous parcourons avec plaisir. Un destin incroyable digne d’un roman.