La nuit jamais ne ment

1943, 2013, deux époques que tout oppose et qui vont pourtant être reliées le temps de cette histoire. Nous faisons connaissance avec Aron et Marek, qui à soixante ans d’intervalle fuient tous les deux, la peur au ventre.

Aron est jeune, insouciant, amoureux même mais il est aussi juif dans un Paris récemment occupé par l’armée allemande. Son monde va basculer dans une nouvelle réalité dans laquelle son statut de juif fait de lui un pestiféré du jour au lendemain.

Marek lui se retrouve avec un caïd à ses trousses après une affaire qui a mal tourné. Sur le point de se faire torturer, il est sauvé in extremis par un inconnu. On va lui faire alors une proposition incroyable qui lui permettrait de s’extraire de cette vie, et quelques années plus tard une mission, celle de retrouver et sauver sa sœur.

Nous allons suivre les deux histoires qui n’ont pour seul point commun que la Pologne. L’un lutte pour sa survie dans l’enfer de la seconde guerre mondiale, l’autre tente de retrouver sa sœur prise dans les griffes d’un réseau de prostitution.

Pas évident de trouver le lien entre ces deux histoires, et la lumière ne se fera qu’à la fin, bien que quelques éléments nous mettent peu à peu sur la voie.

Une belle histoire qui ne masque pas les horreurs de l’histoire et toute l’abomination dont les hommes sont capables. Mais tout cela forgera les personnages, qui eux garderont intacte leur propre humanité.

Aujourd’hui, hier, les dangers et les menaces dont différents mais existent toujours. L’entraide, la compassion, le courage resteront toujours des armes puissantes pour lutter.