Le dernier thé de maître sohô
- auroreaupaysdeslivres
- 24 juil.
- 2 min de lecture
Ce livre va nous plonger avec beaucoup de nostalgie et de poésie dans le Japon des derniers Samouraïs.
Ibuki est une femme mais elle sent qu’elle est née pour un autre destin que celui qu’on lui réserve. Elle va braver les interdits pour accomplir son rêve, celui de devenir samouraï. Elle partira en quête d’Akira Sahô, un illustre guerrier retiré du monde de la violence et de la guerre pour qu’il devienne son maître.
Ibuki va découvrir bien plus que l’apprentissage des armes aux côtés d’Akira. Car être un samouraï c’est être bien plus qu’un guerrier. Ce sont des hommes au dessus des autres, gardiens d’un savoir-faire ancestral et de la culture japonaise.
Malheureusement en 1853, le Japon va être forcé de renoncer à son isolement et s’ouvrir à un monde pressé de mettre en place des échanges commerciaux avec le pays. En s’ouvrant aux autres pays, le Japon va entrer dans la modernité mais aussi renoncer à ses traditions. L’Empereur souhaite maintenant avoir une armée moderne capable de rivaliser avec celles des autres pays. Face au armes et aux canons, les sabres des samouraïs font pâle figure et leurs fiers détenteurs deviennent inutiles.
Ce livre est aussi une ode à la cérémonie du thé. Ibuki va être initiée à la culture de cette plante, aux différentes saveurs existantes et à sa préparation.
« Le sabre prend la vie. Le thé, lui, la donne », c’est sur cette phrase qu’Akira va fonder son apprentissage à Ibuki. Un lien filial va se nouer entre les deux personnages, comme une évidence, comme si leur destin était de se rencontrer pour se réaliser.
Une très jolie lecture, pleine de douceur et de tendresse. Ibuki et Akira sont le symbole de deux Japon, celui du passé qui va s’éteindre face à l’ouverture du pays sur le monde et la modernité, et celui demain riche en découvertes et en partages.

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