Le commandant Chanel voit la retraite se rapprocher insidieusement, et sa carrière sur le terrain sur le point de se finir. Mais cette affaire de noyés dans la Seine va lui permettre de repartir faire ce qu’il fait de mieux : résoudre des crimes.
Pour cette enquête menée en marge de toute procédure officielle, Chanel va former une équipe en urgence et se lancer à la poursuite de cet insaisissable tueur.
Dans un Paris quadrillé par les caméras et le high tech, notre noyeur en série paraît agir sans laisser la moindre trace, la moindre image. Impensable avec tous les moyens mis en place! Il va donc falloir retourner sur le terrain, à l’ancienne, comme l’aime Chanel, pour résoudre ce mystère.
Et pourtant l’IA et le numérique ne sont jamais très loin, ni inutiles. Que ce soit pour l’enquête, du côtés des malfrats, dans l’art, le boom du numérique est partout et inévitable. Quelle place reste-t-il à l’humain quand la technologie propose toujours plus rapide, plus avancé, plus efficace?
Une enquête qui va intégrer à la fois les recherches classique sur le terrain, les évolutions technologiques mais aussi l’intuition humaine. L’un ne remplace pas l’autre mais se complète.
Dans la première partie, les personnages prennent un peu le pas sur l’intrigue. Mais une fois partie, cette enquête ne vous lâche plus. Un jeu de dupes permanent dans lequel les policiers, aussi talentueux soient-ils, sont menés par le bout du nez. De fausses pistes en leurres divers, l’équipe de Chanel n’arrive pas à tirer le bon fil de cette histoire et est sans cesse malmenée.
J’ai beaucoup aimé cette enquête plutôt singulière, jeu du chat et de la souris infernal dans lequel le vrai et le faux ne cessent de se mêler.
Alors même que la résolution de cette affaire nous apparaîtra limpide et évidente lors de la démonstration de Chanel façon Agathe Christie, l’auteur aura réussi le tour de force de nous retourner le cerveau tout au long de cette enquête.
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