Tuer n’est pas jouer

Sam Wiener est un ex flic, aujourd’hui tueur au service de la République. Efficace au boulot, il gère beaucoup moins bien sa vie privée et l’inaction entre deux missions.

Cette nouvelle mission devrait le remettre en selle, et lui permettre de se rapprocher à nouveau de sa compagne Nelly. C’est peut-être cela qui l’a rendu moins vigilant quand il a accepté de la prendre malgré les doutes.

La mission accomplie, plus rien ne va pour Sam. La cellule ne répond plus, on a tenté de lui tirer dessus, sa compagne a disparu et le commissaire Agnelli qui enquête semble plus malin que ceux qu’il a l’habitude de croiser.

Mais si Tahar Agnelli est entêté et peu disposé à se laisser berner dans cette affaire, il est aussi tenace et incorruptible. Il est aussi peut-être le seul à pouvoir aider Sam dans le piège qui semble s’être refermé sur lui.

Sur les trois polars de l’auteure, celui-ci met Agnelli au second plan de son intrigue. C’est Sam qui va nous accompagner dans toute cette histoire faite de secrets et manigances au sommet de l’Etat. Pris dans cet toile, l’homme va tenter de démêler les fils pour comprendre tout cela et peut-être s’en sortir. Mais peut-on réellement lutter face à des forces toutes puissantes?

J’ai beaucoup aimé le personnage de Sam, à la fois fort, fier mais aussi fragile et prompt à noyer ses doutes existentiels dans l’alcool entre deux missions. C’est dommage que l’on ne voit pas plus Agnelli dans cet opus car les deux sont faits du même bois.

Je clôture ainsi les 3 livres des enquêtes du commissaire Agnelli, même si je les ai lu dans le désordre. J’ai apprécié être surprise dans celui-ci avec une construction totalement différente et plutôt originale.