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Intra/Extra

Gaëtan Genet

Nombre 7 éditions


Guillain fuit ce village et cette famille qu’il déteste du plus profond de lui: racisme, violence, vulgarité, il rejette tout de cette vie étriquée et malsaine. Direction Bordeaux!

Mais la belle vie n’est pas pour maintenant. Dans l’immédiat c’est la précarité et la pauvreté qui attendent Guillain.


A Bordeaux, Guillain va se retrouver à la rue et devoir apprendre à survivre. Il va côtoyer la pauvreté, la dureté d’une vie en marge de la société, l’isolement mais aussi la violence de la rue et ses règles. Sa méconnaissance de cette vie et sa jeunesse en font une cible parfaite pour ceux qui cherchent à en profiter.


Nous allons suivre cet adolescent qui va vieillir prématurément au contact de la rue. Ses illusions quand à sa fuite vers Bordeaux vont vite voler en éclat face à la dureté de la vie. Il va pourtant trouver des mains prêtes à l’aider, et il va se réconcilier avec la vie « normale ». Pourtant là encore, Guillain va devoir confronter sa vision idéale à la vraie vie.


Un livre extrêmement sombre. Il est écrit quelque part que Guillain ne trouvera jamais le bonheur dans cette vie. Au début du roman, on est plein d’espoir que ce jeune homme qui prend sa vie en main et quitte l’enfer familial. Mais force est de constater qu’il fera tout ce qu’il est possible de faire pour ne pas réussir dans la vie. Les contraintes sociales sont pesantes, mais franchement j’ai du mal à compatir à ses malheurs.

Pourtant si Guillain semble le champion pour s’embourber et faire de sa vie un enfer, il va aussi mûrir au contact la réalité et prendre conscience de certaines réalités sur sa famille, la vie et les contraintes sociales et familiales qui vous contraignent et vous enferment. On ne naît pas tous avec les mêmes facilités dans la vie, certains devront plus batailler que d’autres pour s’en sortir.



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