L’innocence assassinée tome 2

La ville de Berck sur mer panse ses plaies après la résolution de l’affaire qui a longtemps endeuillé la ville et l’enterrement des trois responsables. Mais c’est juste le calme avant la tempête car une nouvelle ombre noire plane sur la ville.

L’auteur ne va pas mettre longtemps à nous faire replonger dans l’horreur avec l’enlèvement d’un premier enfant et les tortures que ce dernier va subir.

Il faut avoir le cœur bien accroché pour lire ces livres qui ne nous épargnent pas côté atrocités. C’est dur, violent et surtout ça touche des enfants. Heureusement que la majorité du livre se concentre sur l’enquête car je ne pense pas que j’aurais pus en supporter plus.

Cette fois-ci ce sont les policiers qui sont directement visés. A peine les monstres du premier tome enterrés, les policiers de Berck voient leurs enfants se faire enlever presque sous leurs yeux, des cadavres sanglants dans le sillage du tueur.

L’auteur reprend le style du premier tome. Des épisodes qui se suivent, façon série TV dans laquelle chaque épisode va nous livrer son lot d’horreur face à une enquête éprouvant dont nous n’aurons la résolution que dans l’ultime épisode.

Les forces de police sont dans le viseur du tueur, et ils devront mener cette enquête tout en supportant les pertes parmi ceux qui leur sont le plus cher.

Ce nouvel opus va nous entraîner dans une atmosphère glauque mêlant vengeance, perversité, dépravation… Un cocktail malsain dans lequel certains révèlent un masque sombre derrière des apparences lisses. A chaque nouvel épisode, un monstre éclôt sous nos yeux, c’est à se demander si il existe des âmes pures dans cette ville.

L’auteur ne va pas nous épargner dans cette sanglante intrigue, tout comme il n’hésite pas à s’en prendre à ses personnages.

Un livre, à bien lire après le premier tome sous peine de ne pas comprendre grand chose, et à réserver aux amateurs de thrillers sanglants. Ça ne donne pas vraiment envie de découvrir la ville de Berck sur mer, mais par contre je suis curieuse de découvrir ce que l’auteur a encore pu imaginer pour ses personnages (et je crains le pire!).