1944, Hiromi est une jeune journaliste dans une Chine occupée par les Japonais. Elle va rencontrer le prince Yuren, descendant de la dynastie Qing. Elle rêve d’une Asie libérée du colonialisme européen et où toutes les ethnies vivent en harmonie.
En 1994, Yuna reçoit comme patiente sa sœur qu’elle n’a pas revu depuis 30 ans. Cette dernière a un besoin urgent d’une greffe de moelle osseuse et Yuna espère pouvoir sauver sa sœur.
Mais Yuna va découvrir qu’Amaterasu à été adoptée par ses parents et qu’elles n’ont pas le moindre lien de sang. Cette découverte va s’accompagner d’une quête du passé de sa famille. Derrière l’image qu’elle a du couple de ses parents se cache une autre histoire qui se mêle à celle du Japon.
Nous allons suivre ces deux femmes, Hiromi et Yuna, que 50 ans séparent. L’une est une féministe avant l’heure, indépendante et forte, s’assumant jusque dans son métier de journaliste. La seconde aussi est une femme indépendante qui a su s’élever et devenir un médecin reconnu.
Leur chemin avancent et se rapprochent, nous livrant ainsi petit à petit les secrets de cette histoire.
Au travers du destin de ces deux femmes, nous découvrons une partie sombre de l’histoire japonaise. Hiromi a vécu tout cela, passant de l’idéalisation des héros japonais à la constatation des horreurs commises. Yuna, elle, va découvrir ce passé caché de son pays et l’implication de sa propre famille.
Au milieu de tout cela, la vie d’Amaterasu est en jeu. Car la découverte de ses origines peut lui sauver la vie.
La seconde guerre mondiale évoque pour nous des combats européens. Mais à l’autre bout du monde d’autres combats, d’autres horreurs, d’autres génocides ont eu lieu. Au travers cette histoire, nous découvrons ce pan de l’histoire.
Une très belle lecture qui a su m’embarquer dans son univers. On navigue aisément entre les deux histoires, avec beaucoup de sympathie et d’empathie pour Hiromi et Yuna.
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