Clémence a grandi dans un foyer sans amour, aux côtés d’un père qui lui a toujours reproché la mort de sa mère. Un foyer aisé mais sans joie. Son univers va être bouleversé par sa rencontre avec Shuji au beau milieu d’un parc parisien.
Suivront un mariage aussi express et caché et une fuite vers l’inconnu, le Japon.
Nous allons découvrir le Japon au travers le regard de Clémence. Elle est jeune, n’a que peu de points de repères dans la vie, et ce changement de pays va être assez perturbant. Du jour au lendemain, tout va changer pour elle dans ce pays si différent de la France que ce soit dans les paysages, la façon de vivre ou de communiquer. Elle est telle l’enfant qui vient de naître et qui a tout à apprendre, seul l’amour de son mari la porte et la guide dans cet apprentissage.
Les femmes, cœur du foyer mais surtout soumises à la loi des hommes et ce quel que soit le pays. La société japonaise traditionnelle n’est en soit pas différente de celle en France : les jeunes filles de la bonne société sont modelées pour être de futures bonnes épouses, des mères, des femmes qui font honneur à leur mari et à leur place dans la société.
Une période mouvementée de l’histoire du monde avec la seconde guerre mondiale qui ravage l’Europe, l’attaque de Pearl Harbor qui signa l’entrée en guerre des États-Unis avec les alliés… Des événements que va vivre l’héroïne, le cœur partagé entre l’occident de ses origines et l’orient qui l’a accueilli.
La thématique de ce livre m’a plu mais j’ai trouvé le tout trop descriptif, trop contemplatif. Le regard de Clemence se pose sur son univers et son quotidien et nous livre ses découvertes et ses apprentissages. Mais le tout reste très superficiel et cantonné à l’environnement familial de Clémence.
Je ressors de ce livre frustrée de ne pas avoir appris plus de choses sur le pays et cette période.
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