Céline Bourbon
Auto-édition
Merci à l’auteure de me confier son tout dernier livre à découvrir.
Mat se réjouit du succès des trente ans du festival No man’s land. Il finalise les derniers préparatifs, confiant et heureux. Mais certains restent sceptiques face à cette organisation, notamment Rémi un jeune journaliste. Pour mettre fin au débat, Mat l’invite à couvrir l’événement de l’intérieur pendant les trois jours que dureront le festival.
Rémi n’est cependant pas le seul à craindre cet événement hors norme. Jack, un des responsables de la sécurité du site, angoisse un peu à l’idée de se retrouver trois jours « enfermé » dans ce site où seront accueillis deux cent cinquante mille festivaliers.
Dès le début du festival, leurs doutes se confirment malheureusement : chaleur, équipements déjà débordés, failles de la sécurité et une ambiance des plus malsaine. Un cocktail explosif qui risque vite de dégénérer.
En seulement quelques pages, l’auteure nous entraîne dans une ambiance lourde, sombre, explosive. Il y a tellement de choses qui dérapent que l’on sait que ça va mal finir mais on ne devine pas encore ce qui va dégénérer en premier : agressions sexuelles, folie meurtrière, tout est possible dans ces conditions.
Et j’avoue qu’en tant que lecteurs nous ressentons nous aussi cette ambiance malsaine qui se dégage de l’événement.
Et c’est de pire en pire! Malgré les alertes de tous les côtés, l’organisateur préfère tout nier en bloc et penser à ses profits.
Un livre qui se lit avec horreur et stupéfaction car tout ce qu’on lit ne sort pas de l’imagination débordante de l’auteure mais a eu lieu lors du festival de Woodstock 99 à Rome (dans l’Etat de New York). J’ai été tellement sidérée par ce que j’ai lu que je suis allée faire quelques recherches. Non seulement c’est vrai, mais des photos mettent un visuel sur ce que l’on vient de lire.
Comment cela a-t-il pu arriver ? Pourquoi le festival est allé jusqu’à son terme malgré les problèmes survenus dès le commencement?
Bref, l’auteure nous offre un livre choc dont on ne ressort pas indemne. La cupidité des uns d’un côté, l’inconscience et l’incompétence de l’autre, et surtout comment l’homme peut devenir dangereux et bestial en si peu de temps. On pourra toujours reprocher leur cupidité aux organisateurs, et il est sûr qu’ils auraient dû admettre leurs erreurs et tout arrêter, mais que dire de ces hommes se roulant dans les excréments, violant la première femme venue, mettant le feu à des installations… Une belle démonstration du pire de l’homme.
Pas sûre que je laisse mes enfants aller un jour dans un festival de musique!
Pour retrouver ce livre, c’est par ici https://www.amazon.fr/gp/product/B09GNKFTDJ/ref=dbs_a_def_rwt_hsch_vapi_tkin_p1_i0
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