top of page
  • Photo du rédacteurauroreaupaysdeslivres

Némésis

Xavier Massé

Taurnada Éditions


Après La cave aux poupées, Némésis est le deuxième roman que je découvre dans le cadre du Prix des Auteurs Inconnus 2020, catégorie littérature noire.

Un livre qui m’avait déjà fait de l’œil auparavant car je l’avais acheté en version numérique l’année dernière. Il est plus que temps de le découvrir !


Retrouvez tous les livres sélectionnés et les informations sur le Prix des auteurs inconnus par ici:


L’innommable vient d’être commis! Les enquêteurs ont beau avoir l’habitude de côtoyer l’horreur et la dépravation humaine, la découverte du cadavre de Gaëlle Parme a repoussé toutes les limites. Tant de tortures, d’actes barbares sur une petite fille de … 4 mois!

Face à cette horreur, Vincent appelle à l’aide son ami d’enfance et collègue David.

David va replonger dans son village d’enfance, ses souvenirs mais aussi les changements depuis son départ et les rivalités existantes dans le village qui a énormément évolué sous l’impulsion du maire actuel.


L’auteur nous plonge littéralement et directement dans l’horreur la plus abjecte. Les descriptions des sévices subis sont à la limite du supportable, d’autant plus que la victime n’est âgée que de quelques mois. Tout comme les policiers, nous n’avons qu’une hâte, que ce bourreau soit mis hors d’état de nuire.

C’est le genre de roman qui vous inspire à la fois répulsion et fascination. Je pense cependant que certains auront du mal à lire ce genre de choses.

Heureusement l’auteur a su ne pas tomber dans le gore et la surenchère de détails scabreux. Nous assistons certes avec dégoût et horreur aux constats des victimes et aux détails des autopsies, mais l’auteur nous épargne en ne nous mettant pas au contact direct du meurtrier en pleine action. J’avoue que personnellement je n’aurais pas supporté.


Le premier meurtre nous a mis sous tension, nous laissant angoissés et sur le qui-vive. Dans cet état d’esprit, le second enlèvement nous assène un véritable uppercut. Cette horreur n’est donc pas finie et le tueur va encore éprouver nos nerfs.

Tout comme nous, les personnages du roman subissent de plein fouet l’horreur de la situation. La police, les parents, le village entier sont sur les nerfs. Les vieilles rivalités et les histoires anciennes remontent à la surface et apporteront peut-être un début de piste aux enquêteurs.


Le bien, le mal, des notions souvent développées dans les polars et les thrillers. Plus le roman avance et plus ces deux composantes de l’humanité vont ressortir, se confronter mais aussi se mêler pour nous laisser dans un flou global : justement où est le bien et où est le mal dans ce roman.

L’auteur va nous dérouter avec une fin inattendue qui flirte avec le fantastique. J’avoue que j’ai été un peu décontenancée par cette tournure. Si l’idée est intéressante, je trouve qu’elle prend au final beaucoup de place sur la fin du roman et on perd un peu de cette atmosphère oppressante savamment entretenue tout au long du roman.

Cette histoire et ce déroulement m’ont un peu rappelé mon ressenti à la lecture de la trilogie des hommes de paille de Michael Marshall : un livre terrifiant et passionnant qui se perd un peu sur la fin en partant dans tous les sens.


Pour retrouver ce livre, c’est par ici https://www.taurnada.fr/catalogue/thriller/nxm/


2 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
Post: Blog2_Post
bottom of page