Uluru

Joaquim Moreau, scientifique français, pensait prendre quelques jours de vacances en Australie revoir un ami d’enfance parti là-bas. Mais il est attendu par beaucoup de personnes qui comptent sur son accès aux équipements scientifiques de son laboratoire pour analyser les fils d’une araignée découverte au cœur du bush australien.

Une intrigue qui démarre sur les chapeaux de roue avec ces molécules qui suscitent la convoitise de tous ceux qui l’essayent. Une addiction certes mais aussi une manne d’argent pour celui qui l’exploitera. Face à toute cette cupidité, un aborigène qui connaît déjà les bénéfices mais aussi les dangers, voit là le moyen de revenir aux sources de l’humanité, loin de toute la modernité et de la destruction de la nature.

Ce livre va nous dévoiler la face cachée de tous ceux qui vont être confrontés aux effets de la soie de cette fameuse araignée. Ils vont tous être bouleversés par ce qu’ils découvrent, devenir à la fois conscients de là où tout cela les entraine, mais aussi totalement dépendants de ce qu’ils ressentent.

Ils ne s’en rendent pas comptent car ils pensent tout maîtriser, mais ils sont tous bel et bien englués dans la soie de cette araignée. Et plus ils s’agitent, plus ils se mettent en danger.

Entres bénéfices potentiels et risques, l’humanité saurait-elle gérer la connaissance de ce secret? Ou vaut-il mieux continuer à garder tout cela enfoui dans la mémoire aborigène ?

Ce premier tome donnerait plutôt raison à ceux qui veulent détruire ces araignées afin d’éradiquer le risque. Même avec les intentions les plus nobles, chaque personnage finit inexorablement englué dans ses propres désirs.

La recherche scientifique et ses avancées sont au cœur de ce livre. Quand les objectifs personnels passent avant les besoins du plus grand nombre, quand l’argent pilote les décisions, quand la rentabilité prime sur les risques, alors on ne peut que craindre ce futur où l’humanité passe au second plan.